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Un aquifère est une formation perméable (pouvant se laisser traverser par l’eau) et contenant de l'eau en quantités exploitables.
Le bassin aquitain présente des aquifères de type :
Les karsts sont des couches géologiques calcaires dont l’eau a dissout certaines zones pour créer de véritables galeries souterraines (Entre-deux-Mers, Périgord). On peut parler dans ce cas bien précis de « rivière » souterraine, bien que ces réseaux soient très irréguliers et n’engendrent pas forcément un écoulement continu.
Il existe des nappes libres et des nappes captives :
C’est la première nappe rencontrée, correspondant la plupart du temps à une nappe libre.
Il s’agit de l’eau provenant des précipitations, qui s’infiltre dans le sol jusqu’à rencontrer une couche imperméable.
Le niveau de la nappe phréatique peut être au dessus du sol si l’aquifère est saturé (zones humides).
Il s’agit de l’eau circulant dans une couche géologique profonde.
Les nappes profondes correspondent la plupart du temps à des aquifères captifs, c’est-à-dire délimités au-dessus et au-dessous par des couches imperméables (de type argileux). L’eau d’une nappe profonde est donc généralement sous pression.
Creuser un forage jusqu’à cet aquifère va donc créer une différence de pression. L’eau va monter dans le puits pour s’équilibrer avec la pression de l’air.
Le niveau d’équilibre est appelé surface piézométrique (quelquefois la surface piézométrique est au-dessus du niveau du sol. Le puits va alors déborder, c’est ce que l’on appelle un puits artésien).
Lorsque la couche géologique renfermant la nappe profonde arrive à l’affleurement, l’aquifère devient libre.
Attention, un puits même peu profond peut atteindre une nappe profonde ! Les couches géologiques ne sont pas horizontales, elles peuvent remonter près de la surface.
Les nappes profondes sont protégées dans le cadre du SAGE Nappe profonde de Gironde (Crétacé, Eocène, Oligocène, Miocène).
Renseignez-vous sur le site de la DREAL Aquitaine
L’eau, présente à la surface de la Terre, est constamment en mouvement. Elle circule plus ou moins lentement et passe par des chemins souvent invisibles pour l’homme. Environ 20% de l’eau issue des précipitations s’infiltre dans le sol. Quels sont ses passages souterrains ? Comment peut-on la capter ? Quels liens entretient-elle avec les eaux de surface ?
Au travers de vidéos et d’interviews, nous vous emmenons dans un voyage vers l’invisible, à la découverte des eaux souterraines.
La porosité est la capacité d'un matériau à contenir de l'eau.
La perméabilité est la capacité d'un matériau à se laisser traverser par l'eau.
Une roche très poreuse peut être faiblement perméable (comme les argiles : les pores ne sont pas reliés entre eux).
Quelques exemples de roches :
Toute l’histoire du bassin et le contexte hydrogéologique de l’Aquitaine dans cette vidéo :
Vous pouvez également accéder aux 3 chapitres présentés de façon distincte :
L’Aquitaine, un vaste bassin sédimentaire | |
Hydrogéologie du Bassin aquitain | |
Le modèle Modèle Nord Aquitain |
Le sous-sol de l’Aquitaine est composé essentiellement de calcaire. Ce calcaire se présente sous forme de différentes couches géologiques, chacune déposée à une période donnée.
Coupe Ouest-Est simplifiée du bassin aquitain :
L’Aquitaine a subi au cours des temps géologiques de nombreuses transgressions et régressions, c’est-à-dire respectivement, des montées et descentes du niveau marin.
Lors des périodes de haut niveau marin, le calcaire s’est déposé au fond de l’océan. Lors des régressions, des couches d’argile et de marnes ont pu se déposer à certains endroits.
Ces alternances de dépots au cours du temps se sont légèrement "enfoncés" sous l'effet de leur poids (phénomène de subsidance) et ont subis des déformations liées à la formation des Pyrénées (il y a 52 millions d'années).
Les dépots, normalement horizontaux, se retrouvent ainsi déformés et fissurés. C'est pourquoi certaines formations géologiques peuvent affleurer à des endroits.